Rencontres

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Des rencontres naissent l'expérience

Des rencontres naissent l’expérience. De la confiance nait les projets.

De nombreuses collaborations ces dernières avec des modèles de tout univers, de tout style, de tout genre, des plus intravertis au plus extravertis, m’ont permis d’évoluer, de transformer ma vision de la direction de séance, d’acquérir de nouvelles compétences techniques et humaines.

Pour travailler sereinement avec des modèles, il faut de la confiance.
Cette confiance s’acquière. Et, de celle-ci nait des projets aussi bien classique que complément fou.

Rencontres - Sonia
Rencontres - Sonia

Je vais remonter 12 ans en arrière, dans un parc, à la rencontre de Sonia. Elle est l’une des plus anciennes modèles avec qui je travaille encore aujourd’hui.

J’ai fait la connaissance de Sonia lors d’une rencontre Photographes/Modèles organisée au parc de Kerbihan, à Hennebont (56, Morbihan), par un groupe de passionnés.
Ces quelques photos réalisées, ce jour-là, à l’ombre d’un arbre, nous ont amené à une collaboration longue et fructueuse. De simples séances aux projets les plus fous.

On a appris à se connaitre. Cette relation de confiance est essentielle pour développer des projets. Comprendre comment chacun fonctionne, savoir jusqu’où il est possible d’aller, apprendre de nouvelles techniques pour répondre aux idées de séances, pousser à se dépasser, à évoluer.

Son histoire en tant que modèle photo a commencé par des séances classiques, en solo ou, avec son ami de l’époque.
Les idées qui sont venus par la suite, m’ont amené à créer mon premier studio et à apprendre la gestion des lumières artificielles en intérieur.

On peut faire alors un inventaire à la Prévert de tout ce qui est passé devant l’objectif :
des ailes de fées, une robe gothique, des boas en plumes, des bonbons, des chocolats, un bustier gothique, des fleurs, une robe orange, des voiles de soie aux couleurs chamarrées, des ballons, un t-shirt du Hellfest, une robe de soirée noire, des rangers, un jean et une chemise blanche bien trop grande.

Il fallu apprendre aussi à faire entrer ou à faire tenir le matériel dans des lieux inhabituels : sur et sous des dolmens, dans un cairn, au milieu d’un torrent, au cœur d’une forêt profonde.

Il a également été indispensable de trouver des accessoires insolites : des fumigènes, du faux sang, des dents de loup garou et de vampires, des citrouilles en forme de monstre, des yeux dégoulinants, de faux tatouages réalistes, de la rubalise police scientifique.

Mais surtout il a fallu à Sonia, à apprendre à dépasser ses à priori, à s’accepter, à accepter de se dévoiler à l’appareil photo et aux autres.

Avec Charlotte, l’histoire est un peu différente.

Notre rencontre s’est faite à l’occasion d’une séance en duo aux Roches du Diable. Un bel endroit de verdure, tranquille, au bord de la rivière l’Éllée, en Finistère sud.
La tranquillité du lieu a été le maître mot de cette séance car, il s’agissait de pose en nu.

Un repérage du site est nécessaire dans ce cas. Il est également indispensable de veiller à une sécurité constante de ses modèles et d’éviter tout vis-à-vis qui pourrait «choquer» le péquin de passage dans ses déambulations matutinales.

Alors que c’était la première fois qu’elle posait pour un photographe, elle a été de suite à l’aise. Cette aisance à permis de jouer avec le décor naturel aussi bien végétal qu’aquatique.

Cette séance en a d’ailleurs amené une autre avec la nécessité de création de d’accessoire végétaux tel qu’une couronne de fleurs tressées.
Ce projet a permis de lier une collaboration artistique avec une fleuriste.

D’autres projets sont venus par la suite comme Dame Arwen, Tomb Raider ou une séance mode.

Comme l’imagination, la réalisation d’un projet artistique en photographie n’a pas de limite.

Rencontres - Charlotte

Remontons encore 12 ans en arrière. Cette fois, la rencontre avec Laura c’est faite lors d’un événement Photographes/Modèles organisé au cimetière à bateaux sur la ria d’Étel (56, Morbihan).
De quelques photos réalisées, ce jour-là, à moitié immergés dans la coque d’un bateau en bois, cela nous a amené à des collaborations variées plus folles les unes que les autres.

La différence avec Sonia est venue que Laura n’était nullement pudique. On a appris à se connaitre. Cette relation de confiance nous amené à faire passer devant l’objectif :
des boas en plumes, des bonbons, des chocolats, des voiles de soie aux couleurs chamarrées, des ballons et à créer de toute pièce un costume de naïade.

Il fallu apprendre aussi à faire de la photographie au ras de l’eau sans mouiller le matériel tout en jouant avec les perspectives, les lumières, les ombres et les reflets et, à faire de la prise de vue de nuit, à la simple lumière de bougies, au milieu de menhirs.